« Eh, c’est moi ton premier coaching pro ? Ou bien ? Je remonte le temps : années lycées foireuses à Fontainebleau avec une accélération pour me prendre un mur ! Mes parents m’avaient secoué : si je voulais intégrer l’école dont je rêvais, pour la rentrée suivante, fallait que je me bouge ! D’autant qu’elle était à Angers. Je t’avais appelée pour que tu m’aides à rédiger une super lettre de motivation…ce n’était pas gagné  ! Et j’ai été pris ! Après, j’ai chopé un BTS SIO, une licence LPASSR en alternance et un job d’administrateur réseaux. Aujourd’hui, je m’éclate chez Teamwork comme ingénieur réseau et sécurité. Pas mal, hein ! » 

Tom F.

Ayant eu une carrière aussi atypique que bigarrée (emploi jeune 6 ans à la propreté de paris, 9 ans d’opérateur de saisie sur les produits culturelle et 2 ans de service adv en télétravail sur le mobilier de luxe), pour tout ce qui est des recherches de travails je me classerais dans le rayon opportuniste du magasin. En gros j’ai vu de la lumière, je suis rentré, je m’y suis plu, j’ai posé mes valises du long terme. Tout se passait bien…jusqu’à ce que je me retrouve au chômage. Se retrouver demandeur d’emploi avec mon profil c’est délicat. J’ai une belle carrière dans le rétroviseur mais elle est dénuée de logique. Du coup je n’avais absolument aucune accroche viable pour appréhender mes recherches, ne fonctionnant pas à la passion et n’ayant aucun « GRAND PLAN » pour ma pomme je me suis résolu à répéter le schéma connu… à savoir être à l’affut des ouvertures de portes qui s’effectueraient sur mon chemin. Et le temps passait…

Moi, le sans diplôme, j’étais résolu à étudier la cuisson des frites pour postuler au MacDo en bas de chez moi. Ça, c’était l’état d’esprit avant d’échanger avec Christine. Au terme de notre discussion de 45 minutes j’étais pour ainsi dire un autre homme. Par je ne sais quel miracle, je me suis retrouvé devant un boulevard de possibilités. Au cours de notre entretien Christine a su appuyer sur les bons boutons et là j’ai vécu en direct un de ces fameux twists dont Hollywood est friand. Ma carrière était peut-être aussi informe que l’œuvre d’un peintre abstrait « le disruptif de tout est ma matière première »… Mais au terme de notre échange, je suis passé du doute amorphe à une forme de certitude électrique canalisée par un certain amour de soi, et par une foi totale en mes qualités. J’ai suivi sa boussole et je suis tombé face à une très bonne version de moi-même. Même sans diplômes, et même sans réel projet. Ce tour de prestidigitation n’aura même pas durée une heure, et il a marqué mon profil LinkedIn à vie. Je suis actuellement en poste : je n’ai jamais été aussi bien payé, ni estimé. Cette confiance en moi, qui fait que j’ai « décimé la concurrence » pour reprendre les paroles de mon actuel manager, elle est née durant ce moment où Christine a dressé un miroir devant moi. De sa bienveillance, de son écoute, je me suis retrouvé sur la route de l’emploi avec l’avenir et le soleil à l’horizon, et une belle carrière dont je pouvais être fier dans le rétro. « Belle » la carrière, car c’est la mienne et elle m’a, mine de rien, défini.

Mehdi